Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Au café littéraire de Céline
  • : Je suis passionnée de littérature en tout genre. Sur ce blog, je vais partager avec vous mes lectures et j'espère que vous en ferez autant en me communiquant vos coups de coeur. J'aimerais faire de ce blog, un lieu d'échange. Alors bienvenue à tous !
  • Contact

Articles à venir

Dorénavant, je vous donne rendez-vous sur http://aucafelitterairedeceline.wordpress.com pour lire mes critiques A bientôt

Archives

Sur Babelio

Mes livres sur Babelio.com

Aucafelitterairede Céline

Créez votre badge">

24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 17:43

la-cantatrice-chauve couvRésumé

 

Qu'importe que la cantatrice soit chauve puisqu'elle n'existe pas ! Dans cette petite "anti-pièce", première oeuvre dramatique de Ionesco, il n'est fait référence que deux fois à la cantatrice chauve, personnage dont on ne sait rien et qui n'apparaît jamais. Il s'agit bien là d'un Nouveau Théâtre, celui qui donne naissance à des pièces sans héros, sans sacro-sainte division en actes, sans action, sans intrigue, avec en guise de dénouement la quasi-répétition du début, et dont les traditionnelles retrouvailles sont remplacées par une parodie de reconnaissance d'une invraisemblance ahurissante.

wpe106wpe106wpe106

 

 

 

 

 

Avis de lecture

 

J'ai apprécié la lecture de cette étrange pièce ou anti-pièce de Ionesco. Le titre de Cantatrice chauve intrigue, et finalement à la lecture on n'en sait pas plus. Cité à une ou deux reprises, on ne sait rien, on n'apprend rien de ce personnage absent.

Que dire des personnages qui n'ont rien des héros de pièce ordinaires : les Smith, un couple d'anglais qui s'exprime bizzarement, affirmant puis se contredisant. Il y a également ce dialogue étourdissant autour d'un certain Bobby Watson, mort laissant une femme seule, et d'autres personnes de la même famille portant toujours ce même nom. Il est flagrant avec ce couple-ci, plus qu'avec les Martins (au début du moins) que les personnages se parlent, mais ne s'écoutent pas.

Il y a donc aussi cet autre couple : les Martin. Invités à dîner chez les Smith, par une série de rapprochement, ils s'aperçoivent qu'ils sont mariés l'un à l'autre (situation assez improbable) et ont une fille,cependant ce fait nous est démenti par Mary la bonne dans un monologue scène 5.

Dans un premier niveau de lecture, cette anti-pièce absurde interpelle, fait sourire  : du dialogue des Martin, à celui autour du fonctionnement de la sonnette (si elle sonne, c'est qu'il y a quelqu'un derrière, mais pas toujorus apparemment au vue de la situation...), le jeu de langage ou encore avec les multiples répétitions dans la dernière scène. Mais au delà de cela, on s'aperçoit que les conversations n'ont pas de sens véritable, la cacophonie règne et arrive à son sommum à la dernière scène où les personnages ne s'écoutent plus les uns les autres, parlent pour eux-mêmes.

C'est cette absurdité, et cette recherche de sens peut-être, qui m'a poussé à poursuivre cette lecture, mais aussi le rythme soutenue de cette pièce, composé en majorité de phrases courtes. Je serais curieuse de voir ce que cela pourrait donner sur scène. Mais sur Rouen, cela n'est pas joué (l'appel est lancé à tout hasard !).

Partager cet article
Repost0

commentaires

E
Un auteur que je souhaite découvir =)
Répondre
A
<br /> <br /> La Cantatrice chauve est très bien, mais il y a aussi Rhinocéros, que j'aimerais lire par la suite.<br /> <br /> <br /> <br />