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  • : Au café littéraire de Céline
  • : Je suis passionnée de littérature en tout genre. Sur ce blog, je vais partager avec vous mes lectures et j'espère que vous en ferez autant en me communiquant vos coups de coeur. J'aimerais faire de ce blog, un lieu d'échange. Alors bienvenue à tous !
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Dorénavant, je vous donne rendez-vous sur http://aucafelitterairedeceline.wordpress.com pour lire mes critiques A bientôt

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 10:08

Je pars en vacances ce dimanche, pour une semaine. Une semaine de détente et de visite dans le Centre et Périgord noir, en espérant que le temps sera beau.


Pour ses vacances, je compte emporter dans ma valise :

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En attendant mon retour, un article sur le tome 3 de Thermae romae est à paraitre.

 

Bonne lecture à vous pendant cette semaine et à très vite !

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 11:08

clé des vents - KingRésumé

 

Alors qu'ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son ka-tet, Jake, Susannah, Eddie et Ote, à s'abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses

habitants. Bercés par la lueur des flamme et les hurlements du vent, le quatre compagnons écoutent le pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé...

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Avis de lecture

 

J'ai voulu lire ce livre pour découvrir un nouveau livre de l'auteur, mais aussi pour voir si en effet, comme cela est énoncé en préface, une personne n'ayant pas lu la série La Tour sombre, peut lire se livres sans souci.

Alors, une petite préface nous présente tout de même les quelques points que les non-initiés à cette série (dont je fais donc partie) doivent savoir. En quelques lignes il nous présente les personnages principaux, vaguement ce qu'est l'Endre-deux monde. C'est muni de ces précieux détails que je commence ce roman.

     On entre directement dans l'action. Les personnages doivent se rendre quelque part, mais une tempête survient et les voilà bloquer, pendant un certain temps. C'est alors l'occasion pour Roland de Gilead, un pistolero, (sorte de combinaison entre un marshall et un chevalier d'après ce qui nous ai dit en préface) de raconter deux de épisodes de son passé. Là je me suis dit : "voilà pourquoi ce livre peut-être lu indépendamment de la série". Parce qu'au final, le personnage nous narre ses aventures, sans pour autant faire faire avancer l'histoire de la Tour sombre. Cest une sorte de parenthèse, je dirais.

     Le souci c'est que je n'ai pas réussi à accrocher. Est-ce dû au fait que je ne suis pas immergée dans l'ambiance, l'univers de La Tour sombre ? Je pense que cela joue un peu. Selon l'auteur, ce livre se situe entre le tome 4 et 5 de la série. Je me dis que les éléments donnés en préface sont peut-être réducteurs et ne permettent pas d'apprécier ce livre comme il le faudrait. L'histoire avait tout pour me plaire, d'abord celle avec une intrigue de garous, mais je n'ai pas accroché.

     Je serais curieuse d'avoir un autre avis. Si l'un d'entre vous, chers lecteurs, n'a pas lu la Tour sombre et a essayé de lire celui-ci, n'hésitez pas à me dire votre ressenti.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 18:52

A noter : des ajouts sont à suivre au cours de l'été.

 

ROMAN

 

Nicolas Le Golvan, Reste l'été , Flammarion, sortie le 1er août

 

Laurent Gaudé, Pour seul cortège, Actes Sud, sortie le 22 août 

 Alexandre le Grand va mourir. Qui lui succèdera à la tête du royaume? Qui perpétuera l'insatiable esprit de conquête qui l'a animé ? Qui saura apaiser son âme ? Pour incarner cette figure héroïque, Laurent Gaudé renoue avec le souffle épique qui a fait le succès de Le Mort du roi Tsongor

 

Laurent Gaudé, Ouragan, Babel, sortie le 22 août

 

Mathias Enard, Rue des voleurs, Actes Sud, sortie le 22 août

Avoir 20 ans à l'heure du printemps arabe, parler le français des romans de série noire, servir avec inquiétude les Frères musulmans, placer la liberté plus haut que la religien, séduire une jeune Barcelonnaise et, de Tanger, contempler le mince détroit par où gagner ce qui semble le jardin des délices...

 

Polar, policier

 

Colleen McCullough, Fleurs sanglantes, L'Archipel, sortie le 4 juillet

Automne 1968. Holloman, ville moyenne du Connecticut, connaît une série de troubles sans précédent.Il y a d'abord cette étudiante qui vient porter plainte

après avoir été violée. Son agresseur ? Un homme nu au corps entièrement maquillé. Du coup, les langues se délient. Et les victimes du prédateur déferlent au commissariat...Puis il y a cette boutique d'art vandalisée, recouverte d'immondices par un inconnu.

Et enfin cette cache d'armes trouvée dans le lycée de la ville... Triple casse-tête pour le lieutenant Carmine Delmonico, d'autant qu'il ne peut compter sur l'intégralité de son effectif et que l'on vient de lui imposer une nouvelle recrue, Helen MacIntosh, belle et ambitieuse fille de l'influent président de l'université...A une époque où les techniques de la police scientifique n'existent pas encore, il lui faut s'armer de patience et de détermination.

 

 

Helen Tursten, Le diable de verre, J'ai Lu, sortie le 4 juillet

 

 

Science-fiction/fantasy

 

Raymond E. Feist, La guerre du chaos, Un royaume assiégé (tome 1), Bargelonne, sortie le 13 juillet

Les rumeurs empoisonnent le royaume des Isles.

Au sein de l'empire de Kesh la Grande, les espions isliens disparaissent les uns après les autres. Les informations se font rares et peu dignes de foi. Mais une chose est certaine : des forces obscures sont une fois de plus à l'oeuvre

Alors que les hommes de l’Ouest ont répondu à l’appel aux armes du roi des Isles, Martin conDoin, à qui l’on a confié la protection du château de Crydee, se retrouve brusquement confronté à l’avant-garde d’une armée d’envahisseurs.

Pire encore, la dimension démoniaque se réveille à nouveau, menaçant la vie humaine sur Midkemia…


Yannick Monger, Gaïa, Bargelonne, sortie le 13 juillet 

Et si un jour l'homme prédateur devenait la proie, à son tour menacée d'extinction ? Le monde sombre dans le chaos : un phénomène nouveau et inexpliqué affecte les écosystèmes du monde entier. Le comportement des animaux est bouleversé, les espèces végétales sont frappées d'impossibles mutations alors qu'une étrange épidémie se répand...

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 10:14

Parmi mes lectures de ces 15 derners jours

Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley est LE livre de cette quinzaine

 

Ma lecture du moment

Sator, d'Alain Le Ninèze

 

Mes prochaines lectures

Confins, de Christian Antoine

 

Et vous, que lisez-vous ?

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 08:48

MeilleurDesMondesRésumé

 

Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'œuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps. Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique

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Avis de lecture

 

   Voici un livre sur lequel vous pourrez trouver moulte avis de lecture, fiche d'étude et d'analyse. Ici, je me contenterai de partager avec vous les points qui m'ont beaucoup plu dans ce livre ou qui me paraissent important.

    L'auteur commence son histoire dans le Centre d'Incubation et de Conditionnement de Londres Central, c'est surtout le prétexte de nous présenter un des fondements de cette société utopiste, puisque c'est ici que naissent les enfants et sont conditionner pour leur vie d'adulte. De cela dépend la stabilité de la société. On apprend que cete société est hiérarchisée en caste, chaque caste ayant un rôle bien particulier, les Alphas dirigent, les Epsilons, les Deltas effectuent de basses tâches. Entre deux, il y a aussi les Bêtas et les Gammas. Cette première partie est assez dense pour un début, mais très intéressante.

     Outre la personne du Directeur du Centre d'Incubation, c'est les vies de Henry Foster, Lenina Crowne ou encore Fanny et Bernard Marx qui sont au centre de cette histoire. Leur relation nous permet de comprendre les règles sociales qui régissent la vie de l'ensemble des hommes. Une des premières règles, chacun appartient à tout le monde, ainsi toute relation amoureuse n'est pas exlusive au contraire cela est très mal vu. Tout un tas de dicton jalonnent ce livre, ces dictons régissent la vie de chacun, puisque chacun a été conditionné dès la naissance à cette fin. A ce moment-là, on peut se demander où est la liberté?

    La liberté, voilà une notion qui ne semble pas au coeur des préoccupations de chacun, sauf de Bernard Marx. J'ai bien aimé ce personnage, ce marginal en quelque sorte. C'est un alpha, mais malgré tout son physique (qui relève plus de celui d'un Gamma je crois, bref d'une caste inférieur) le rend différent des autres. Tenu à l'écart, méprisé par ses semblables, il appréhende aussi le contact avec la classe inférieur : aura-t-il le respect dû à son rang, malgré cette apparence qui lui fait défaut ? Bernard évolue en marge pour de multiples raisons. Cette différence fait qu'il est méprisé, fera qu'il sera aimé (mais d'une admiration qui sera purement opportuniste) pour à la fin retombé aussi bas. Je suis volontairement vague. Cette chute d'un des héros de l'histoire, on comprend à la fin qu'elle lui est finalement salutaire.

    L'arrivée de John, né d'une mère dans la Réserve sauvage et non dans un centre d'Incubation (à noter que sa mère est en revanche né dans un Centre) est importante. Alors qu'elle visitait la réserve en compagnie d'un homme, elle y est laissée pour morte en quelque sorte (là je simplifie énormément) et est recueilli par des sauvages. Elle ne trouvera jamais sa place dans ce village, en partie à cause de son conditionnement, il en sera de même pour son fils, rejeté par ceux de son âge à cause de sa mère. Si bien que lorsque l'occasion s'offre à lui de rejoindre la civilisation, il y va. Mais finalement là aussi il ne trouve pas sa place. Son histoire est d'autant plus touchante et tragique. Son existence attise la curiosité et lorsqu'il croit que la société civilisé le laissera en paix lorsqu'il décide de partir et de mener une existence solitaire dans la nature, il se trompe malheureusement.

     Les trente dernières pages sont particulièrement intéressantes, parce qu'on assiste à un débat entre Mustapha Menier (un des administrateurs mondiaux), Bernard, Helmholtz, puis avec le Sauvage John. Ce débat est centrée sur la liberté, l'utilité de la science. La science a fait cette société idéale, mais elle est aussi une menace pour elle que Menier par exemple surveille afin d'éviter des dérives et la fin de la civilisation. On apprend que Bernard et Helmholtz, comme bien d'autres avant eux, ont des idées qui ne conviennent pas pour vivre en société, si bien que leur mise à l'écart est de mise, mais une mise à l'écart qui peut leur être salutaire. Avec John, c'est un débat autour de Shakespeare, de la littérature, de la religion qui a lieu : deux choses sacrifiées pour le bien de la civilisation selon Mustapha Menier. Voici une citation très parlante :

"Dieu n'est pas compatible avec les machines, la médecine scientifique, et le bonheur universel. Il faut faire son choix. Notre civilisation a choisi les machines, la médecine et le bonheur. C'est pourquoi il faut garder ces livres enfermés dans le coffre-fort. Ils sont de l'ordure..." p.259

C'est ce bonheur qu'a choisi de servir Mustapha Menier, au détriment du sien, qui lui aussi a eu le choix d'aller sur une île et jouir d'une liberté à plusieurs niveaux. Le bonheur a un prix, dit-il, il a choisi celui des autres et a payé pour ça.

    Voici un magnifique roman d'anticipation, très actuel à notre époque où la mondialisation, l'omniprésence des publicités (qui peut-être un mode de conditionnement en véhiculant des idées) régissent notre quotidien. Heureusement nous n'en sommes pas là, ça serait effrayant, mais ce roman a le mérite de mettre le doigt sur les dérives possibles de la société en poussant sa société idéale à l'extrême.

 

 

 

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 17:43

la-cantatrice-chauve couvRésumé

 

Qu'importe que la cantatrice soit chauve puisqu'elle n'existe pas ! Dans cette petite "anti-pièce", première oeuvre dramatique de Ionesco, il n'est fait référence que deux fois à la cantatrice chauve, personnage dont on ne sait rien et qui n'apparaît jamais. Il s'agit bien là d'un Nouveau Théâtre, celui qui donne naissance à des pièces sans héros, sans sacro-sainte division en actes, sans action, sans intrigue, avec en guise de dénouement la quasi-répétition du début, et dont les traditionnelles retrouvailles sont remplacées par une parodie de reconnaissance d'une invraisemblance ahurissante.

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Avis de lecture

 

J'ai apprécié la lecture de cette étrange pièce ou anti-pièce de Ionesco. Le titre de Cantatrice chauve intrigue, et finalement à la lecture on n'en sait pas plus. Cité à une ou deux reprises, on ne sait rien, on n'apprend rien de ce personnage absent.

Que dire des personnages qui n'ont rien des héros de pièce ordinaires : les Smith, un couple d'anglais qui s'exprime bizzarement, affirmant puis se contredisant. Il y a également ce dialogue étourdissant autour d'un certain Bobby Watson, mort laissant une femme seule, et d'autres personnes de la même famille portant toujours ce même nom. Il est flagrant avec ce couple-ci, plus qu'avec les Martins (au début du moins) que les personnages se parlent, mais ne s'écoutent pas.

Il y a donc aussi cet autre couple : les Martin. Invités à dîner chez les Smith, par une série de rapprochement, ils s'aperçoivent qu'ils sont mariés l'un à l'autre (situation assez improbable) et ont une fille,cependant ce fait nous est démenti par Mary la bonne dans un monologue scène 5.

Dans un premier niveau de lecture, cette anti-pièce absurde interpelle, fait sourire  : du dialogue des Martin, à celui autour du fonctionnement de la sonnette (si elle sonne, c'est qu'il y a quelqu'un derrière, mais pas toujorus apparemment au vue de la situation...), le jeu de langage ou encore avec les multiples répétitions dans la dernière scène. Mais au delà de cela, on s'aperçoit que les conversations n'ont pas de sens véritable, la cacophonie règne et arrive à son sommum à la dernière scène où les personnages ne s'écoutent plus les uns les autres, parlent pour eux-mêmes.

C'est cette absurdité, et cette recherche de sens peut-être, qui m'a poussé à poursuivre cette lecture, mais aussi le rythme soutenue de cette pièce, composé en majorité de phrases courtes. Je serais curieuse de voir ce que cela pourrait donner sur scène. Mais sur Rouen, cela n'est pas joué (l'appel est lancé à tout hasard !).

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 09:29

predateurRésumé

 

Se dissimulant dans les horreurs d'une guerre sans nom, un psychopathe décime les rangs de jeunes soldats que l'on retrouve les uns après les autres sauvagement mutilés. Traquant le dément, analysant son comportement, le lieutenant Frewin et son équipe de la Police militaire établissent peu à peu son profil, faisant monter d'un cran l'angoisse et la panique chez des combattants déjà harcelés par la mort. En se joignant à l'enquête de Frewin, Ann, une jeune infirmière, s'efforce d'identifier les fantômes intimes qui la tourmentent depuis l'enfance. Exsangue, décimée, l'équipe réduite à deux rescapés parviendra-t-elle à abattre le tueur ? Criminologie, suspense, ténèbres.

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Avis de lecture

 

    On m'a longuement vanté cet auteur, alors j'ai enfin sauté le pas. Le cadre du roman est particulier, puisque l'histoire se déroule au sein de l'armée, en plein conflit. Je me suis demandé si j'allais accrocher avce ça, mais finalement pas de souci.

     Chattam entre dans le vif du sujet avec la découverte d'un corps. L'enquête avance d'ailleurs très vite, à tel point qu'elle semble presque boucler, mais voilà les choses sont plus compliquées qu'elles ne le semblent et ce n'est pas le cas. Entre fausses pistes, théories à l'appel, des meurtres toujours plus violents, la pression monte. En bref, Chattam mélange tous les ingrédients qu'il faut pour m'amener à ne pas le lâcher dans un milieu avec lequel je n'ai pas particulièrement d'affinité. D'ailleurs, je pense que ce qui le mystère autour de Frewin et d'Ann y est pour beaucoup. L'auteur laisse une place à leur histoire personnel, y introduit un mystère qui nous pousse à poursuivre la lecture.

      Voilà un livre que j'ai bien aimé pour toutes ses raisons. Je dois aussi accorder à ce livre une écriture vive, de bonnes descriptions jusque dans celles des meurtres ou des scènes de combats que l'on visualise aisément.

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 08:22

Parmi mes lectures de ces 15 derners jours

Mon livre préféré est : Prédateurs de Chattam (article à venir)

 

Ma lecture du moment

    Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley

 

Mes prochaines lectures

    Sauf empêchement de dernière minute, ce devrait être La clé des vents de Stephen King

 

Et vous, que lisez-vous ?

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 22:02

Les cenciRésumé

 

La vie exécrable qu'a toujours menée François Cenci, né à Rome et l'un de nos concitoyens les plus opulents, a fini par le conduire à sa perte. Il a entraîné à une mort prématurée ses fils, jeunes gens forts et courageux, et sa fille Béatrix qui, quoiqu'elle ait été conduite au supplice à peine âgée de seize ans (il y a aujourd'hui quatre jours), n'en passait pas moins pour une des plus belles personnes des Etats du pape et de l'Italie tout entière.

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Avis de lecture

 

D'abord, je remercie Babelio et la maison d'édition L'Herne de m'avoir permis de découvrir cette nouvelle de Stendhal.

    Cette nouvelle, comme le titre l'indique, est dédié à la famille Cenci, grande famille romaine au XVIe siècle. Avant d'en venir à cette famille, Stendhal passe en revue ce que j'appellerai une "histoire des don Juan". Il existe différents types de don Juan, et François Cenci en ai un, mais pas un du type de celui de Molère (régi par l'idée d'être "un homme de bonne compagnie"). François Cenci est un solitaire égocentrique qui n'agit que pour son plaisir. Stendhal nous en fait un court portrait (p.18).

    Stendhal s'occupe donc du cas Cenci. Il raconte comment p.19 les circonstances qui l'ont fait se pencher sur les Cenci.

     Ce qui m'a paru intéressant, c'est le contexte historique que Stendhal prend le temps de placer. Par exemple, il cite le nom des papes qui se succèdent à cet époque (à un rythme rapide d'ailleurs) et leurs moeurs. Certains étant plus sévères que d'autres, imposant cela au peuple :

   " Beaucoup de romains se rappelaient encore, avec un amer regret, la liberté de penser et d'agir dont on avait joui du temps de Léon X, qui nous fut enlevé..."  

    "Sous Paul III, temps où l'on pouvait encore parler avec une certaine confiance..."

    Maintenant pour vous parler de cette affaire et notamment des protagonistes, j'insiste sur le personnage de François , qui est horrible et antipathique, dans tous ses actes et son comportements vis-à-vis de ses enfants, qu'ils rejettent ou pour Béatrix, dont il abuse. Par ses agissements, François s'attire la haine de sa propre famille. C'est suite à de mauvais traitements répétés que Béatrix et sa belle-mère conspirent pour le tuer à l'aide des frères de Béatrix. A aucun moment Béatrix ne renoncent, doutent, c'est pour elle LA chose à faire, tandis que pour ses frères au dernier moment la peur les saisit. Dans une belle plume, riche en détails Stendhal nous fait part de ce qui a mené Béatrix et les autres à ce parricide, de leur inculpation et de leur condamnation. Dans ce récit, on voit particulièrement bien que le narrateur est partagé :  le crime est condamnable, mais on ne peut vraiment accabler Béatrix pour son geste, vu le personnage qu'était son père.

     En préface, il est dit que Stendhal traite cette affaire en insistant sur la dimension instinctive des personnages, mais aussi sur le courage de Béatrix, sorte de martyre. Ce deuxième point m'est apparu plus présent dans le récit. Mais comme on dit, un livre peut avoir plusieurs lectures et selon l'âge, la période et l'état d'esprit dans lequel l'on se trouve, on perçoit le livre différement.

 

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 09:12

erri de lucaRésumé

 

Un homme est retrouvé, épuisé, au bord d’un campement. Alpiniste courageux devenu simple vagabond, sa disparition avait fait perdre espoir à tout un peuple dont il était le guide. On découvre son histoire, l’ascension difficile, lorsque soudain, face à la muraille, sa voix se met à résonner : «Je suis Adonai (Yod) ton Elohim.»

C’est ainsi que débute la déclinaison du Décalogue qu’Erri De Luca met en scène. Il revient aux sources de la langue et de la spiritualité pour raconter les Commandements dont il tire le plus beau en une poétique biblique singulière : «Ils apprirent au pied du Sinaï que l’écoute est une citerne dans laquelle se déverse une eau de ciel de paroles scandées à gouttes de syllabes.»

Sa relecture des Dix Paroles s’intensifie jusqu’à atteindre deux petits textes, comme deux suspensions au livre. Le premier, «Adieu au Sinaï», conte les bienfaits de la voix extatique du prophète et ses conséquences sur les corps. Puis, De Luca nous plonge «En marge du campement» où il confie en quelques lignes – parmi les plus émouvantes de son œuvre – l’équilibre entre intimité et distance qu’il entretient avec le peuple Juif et sa langue sacrée.

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Avis de lecture

 

Cet avis s'anonncera bien pauvre, je vous le dis d'avance. Je ne sais pas trop quoi dire de ce livre.

L'auteur fait une relecture de 10 commandements, les décline avec des exemples dans un langage poétique. Cet alpiniste est une sorte de Moïse, il est aussi question de l'Exode d'Egypte, de la Terre promise, de générations futurs. Mais je n'ai pas été sensible à la globalité du texte. Il y a des livres comme ça qui méritent une deuxième lecture, à qui on a envie de donner une deuxième chance, et bien ce livre en fait partie, car l'idée de base me parait très intéressante.

 

Livre lu dans le cadre de

Composition1

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