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  • : Au café littéraire de Céline
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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 14:52

accuséRésumé

 

Ce matin de décembre 1982, la jeune Debbie Carter ,rît, étranglée et violée, au pied de son lit défait.
La nouvelle pétrifie la petite ville d'Aria, perdue au c?ur de l'Oklahoma. Bientôt la fièvre s'empare des services de police, jusqu'au délire. Comment expliquer que Gien (tore, dernière personne à avoir vu la victime vivante, n'ait pas été soupçonné ? Pire: comment accorder du crédit à sa seule version des faits Un innocent, Ron Willianson, va pâtir de ces grossières erreurs. Certes, son profil ne plaide pas en sa faveur : ancienne gloire locale du base-ball, alcoolique, dragueur invétéré et dépressif chronique, il fait un coupable idéal.
Mais les charges sont minces. Faux témoignages, interrogatoires musclés, acharnement : le calvaire de Williamson durera douze ans avant qu'il ne soit arraché de justesse au couloir de la mort.

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Avis de lecture

 

   Ce livre, bien que justement rangé en section policière dans les librairies, est à mettre à part d'autres romans de ce rayon. En effet, ce livre est davantage un récit, qu'un roman policier. Il est d'ailleurs spécifié que c'est un récit fondé sur des faits réels en quatrième de couverture.

    L'action débute dans les années 80, par la découverte du corps de Debbie Carter, assassinée chez elle. Une enquête débute est très vite la police a Ron Williamson dans son viseur. John Grisham dans le deuxième chapitre exclusivement consacré à Ron, nous décrit sa vie, le contexte de sa situation présente, ses problèmes, etc. Ron, que la vie n'a pas gâté, semble un coupable tout désigné, mais les sous-entendu du narrateur (qui prend parti pour l'accusé) nous amène à la prendre en pitié.

    John Grisham fournit un roman très précis et documenté sur l'évolution du système judiciaire, date et évènement à l'appui. On se doute que pour la résolution d'affaires criminelles dans les années 80 les moyens ne sont pas les mêmes qu'aujourd'hui, mais dans cette affaire, c'est clairement les enquêteurs et leurs méthodes qui sont mises en causes : les indices semblent s'adapter au suspect et non l'inverse. Ils ont un coupable et tout doit tendre à prouver que c'est lui. Remettre en cause leur certitude et chercher un autre coupable n'est pas envisagé ou envisageable. Ces méthodes douteuses font plusieurs victimes, car en plus de l'affaire Carter, une seconde apparait.

    Au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, j'étais totalement abasourdie et révoltée par les condamnations des soi-disants coupables. Ce livre ne recèle pas de surprises dans sa trame, car il est annoncé en résumé que Ron Williamson va s'en sortir de justesse. C'est la manière dont cela va arriver qui est importante. Grisham nous relate l'évolution psychologique de Ron notamment, qui oscille entre dépression, tentative de suicide, etc. Il aura fallu une dizaine d'années et l'arrivée des tests ADN pour que son innoncence soit prouvé et même comme cela, la police d'Ada a eu du mal à reconnaitre ses torts.

    Ce roman est marquant, tant par les conséquences d'une telle erreur judiciaire, que par l'explication de la mentalité , de la perception de la peine de mort à l'époque. La lecture n'est pas toujours aisée, notamment lorsque l'auteur se lance dans un historique juridique, mais c'est un livre vraiment intéressant et fait réfléchir sur la condition de vie en prison, la peine de mort, la fiabilité du système judiciaire (même si en France cela fonctionne différemment, la question de la fiabilité est tout autant valable).

     Enfin, j'ai aimé la façon dont il introduit la ville d'Ada au premier chapitre, de même que le récit de la vie de Ron Williamson, parenthèse capitale pour comprendre le personnage. Je vais vous avouer en toute franchise que j'ai trouvé le récit parfois monotone, mais c'est une lecture que j'ai malgré tout apprécié, pour les raisons citées plus haut.

 

Lu dans le cadre du

challenge-abc2012

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